Zéro déchet : une fausse bonne idée ? Mon retour d’expérience

En attendant ma vidéo sur mon expérience zéro déchet, je vous partage dans cet article un aperçu de mon parcours, en complément des réflexions que je développe dans mon livre.

Zéro déchet : une fausse bonne idée ? Mon retour d’expérience

Si toi aussi, tu t’es déjà laissé tenter par le grand rêve du zéro déchet, que ce soit pour être plus écolo, plus économique, ou juste pour te sentir bien dans ta peau et dans ta maison, je te comprends.

Moi aussi, j’ai eu cette phase.

Et aujourd’hui, j’ai envie de te partager mon expérience parce que, j’ai déchanté.

Mais attention, pas de jugement ici : chacun son chemin, je te raconte juste ce que j’ai vécu.

Le coup des produits ménagers maison : apprenti chimiste, bonjour !

Tout a commencé avec une envie simple : arrêter d’acheter des bidons en plastique pour laver le sol.

C’est vrai, un flacon de produit ménager classique, c’est pas cher : 2 ou 3 euros, tu nettoies ta maison, et basta.

Mais moi, dans ma quête de zéro déchet, j’ai voulu fabriquer mon propre produit maison.

Alors là, accroche-toi bien :

Il faut du savon noir (ou des paillettes de savon de Marseille), du bicarbonate de soude, parfois des cristaux de soude, et bien sûr, les fameuses huiles essentielles pour parfumer tout ça.

Ça semble simple, non ?

Mais non !

Parce que chaque ingrédient vient dans son propre emballage, souvent en plastique ou en papier, et tu te retrouves avec un tiroir rempli de petits pots, sachets, et flacons.

En gros, pour réduire les déchets, j’ai fini par en produire plus.

Bravo l’effet inverse.

Et côté économies ?

Le coût d’achat de tous ces produits m’a fait halluciner.

Alors qu’au final, avec un seul flacon de savon noir prêt à l’emploi, je lave mon sol, et c’est fini.

J’ai donc trouvé ma solution : un seul produit polyvalent, et beaucoup moins de prise de tête.

Les cosmiques maison : rêve écolo ou cauchemar de portemonnaie ?

Après l’épisode du sol, je me suis dit : « Et si je faisais mes propres cosmiques ?

Moins de produits chimiques sur ma peau, moins d’emballages, et plus naturel, que demander de mieux ? »

Là encore, ma bonne volonté m’a menée droit dans un mur.

Je me suis équipée : un livre de recettes pour cosmiques maison, plein de petits pots, des cires végétales, des huiles (argan, coco, jojoba, que sais-je encore ?), des hydrolats, et bien sûr, encore des huiles essentielles.

Au passage, chaque ingrédient coûte un bras et demi, et il faut tout acheter pour chaque recette.

Le résultat ?

Ma salle de bain ressemblait à un labo de chimie. Et franchement, côté économies et zéro déchet, on était loin du compte.

J’ai fini par me demander pourquoi je me compliquais autant la vie.

Le grand tri : less is more

Un jour, j’ai tout posé, et je me suis dit : « Stop. Reste simple. »

Aujourd’hui, ma routine maquillage est réduite à deux produits : un mascara bio à 6 euros (qui me dure 4 mois) et une poudre minérale naturelle à 3 euros (elle me tient depuis 2 ans !).

C’est tout.

Résultat ? Je gagne un temps fou le matin, je me sens bien dans ma peau (100% naturel, fini l’époque « clown peinturluré »), et mon budget respire.

Et côté zéro déchet, ben oui, c’est réduit au minimum aussi.

Conclusion : trouve ton équilibre

Attention, je dis pas que le zéro déchet, c’est nul ou inutile.

Si tu es motivé(e), que tu t’y retrouves, et que ça te fait plaisir, fonce.

Mais pour moi, j’ai découvert que c’était souvent une fausse bonne idée.

Entre les coûts, la logistique, et les attentes parfois trop élevées, j’ai compris que le plus simple, c’était souvent le mieux.

Alors, mon conseil ?

Fais des tests, trouve ce qui fonctionne pour toi, et surtout, reste indulgent(e) avec toi-même.

On n’est pas obligés d’être parfaits, juste d’être sincères avec nos besoins et nos limites.

Et toi, t’en es où dans ton chemin vers le zéro déchet ?

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